Les voyages réalisés en 2022
Après deux années d’attente et plusieurs reports, trois voyages ont enfin pu être réalisés en février et mars, pour la plus grande joie des participants.
- Du 12 au 19 février – Groupe des ados
Un équipage joyeux, chantant et dansant sur les dunes et autour du feu. Ils ont aussi cuisiné, beaucoup joué et se sont posés au coucher du soleil pour écouter l’incroyable silence du désert. “Avant le voyage j’avais un peu d’appréhension du fait d’arriver dans un endroit « vide » et quand je suis arrivé, ça m’a fait un bien fou car dans le désert, nos sens sont en repos, que ce soit la vue, l’ouïe, … Et ça procure un sentiment de liberté qui nous rend heureux. Dans le désert on ne peut être que heureux ! ”
- Du 5 au 14 mars – Groupe des personnes sourdaveugles
” Marcher et vivre dans le désert avec des personnes sourdaveugles est un privilège car nous redécouvrons ce que veut dire prendre le temps de vivre l’instant en portant notre attention sur l’autre ; le regarder bien en face afin qu’il lise sur nos lèvres, le toucher sans crainte afin qu’il sache que nous sommes là, se laisser toucher pour entrer en relation et apprendre les rudiments de la langue des signes afin de communiquer avec certains ; pour l’un d’entre eux ces signes sont dans nos mains puisqu’il ne voit pas et n’entend pas..” – Le Président de Phare d’Ouest
- Du 21 mars au 2 avril – Groupe des adultes
Ils avaient tous un grand besoin de se ressourcer… Dans cette immensité de sable ou l’eau est précieuse, le vent a soufflé. Ils ont avancé ensemble, en véritable cordée solidaire. “J’ai pris mon envol pour le désert où j’ai vécu en immersion complète dans une nouvelle famille nomade. Ce fut un intense moment d’échange de cultures, de partages au rythme tranquille des dromadaires. Sans crainte aucune pour franchir les dunes et découvrir des animaux L’écoute magique du silence m’a permis de repeindre le monde “aux couleurs d’une nouvelle vie généreuse et profonde, pour vivre avec d’autres le bonheur : celui de la différence“
- Du 02 au 11 octobre – Groupe des adultes
“Avec ce séjour itinérant, tous nos repères volent en éclat. On adopte un autre rythme de vie, on rencontre un autre monde. Le fait de dormir dehors toutes les nuits, de vivre 24h sur 24 avec la nature, le soleil et la lune, est très marquant. Les marches nocturnes silencieuses où tout est encore plus feutré, m’ont donné un sentiment de plénitude… Le temps s’arrête, le silence est omniprésent, je me suis libéré d’une énorme chape de plomb que je ne soupçonnais même pas !“
“J’ai osé le désert et cette aventure a changé ma vie. Je suis une jeune femme de 34 ans et aussi loin que je me souvienne j’ai toujours manqué cruellement de confiance en moi mais je peux dire que c’est du passé !
J’y ai fait des rencontres magnifiques et je n’ai pas de mot assez fort pour décrire la gentillesse, la joie de vivre de notre guide et de nos chameliers. Après des kilomètres dans le sable fin, plusieurs nuits dans le calme du désert et avoir chanté et dansé autour du feu… il a fallu rentrer en France.
A mon retour, en plus du sable dans mes affaires, je suis rentrée avec une très belle énergie. Mes batteries étaient rechargées. Ce voyage m’a apporté la libération mentale dont j’avais toujours eu besoin. Depuis, j’ai osé créer mon entreprise dans le domaine des massages bien-être. Vivre de ma passion est un bonheur sans nom. J’ai voulu donc j’ai pu ! Quand on veut on peut mais ensemble on va plus loin! Alors merci à tous et bravo à Marie-Hélène de proposer cette expérience à travers le désert. Ce n’est pas qu’un simple voyage mais une très belle introspection et une belle leçon de vie.”
“Comment se faire témoin d’un périple où seul le sable enregistre la marque de nos pas et de nos danses, traces que le vent s’empresse d’effacer ; où le passage furtif de nos ombres sur la dune est vite occulté par le soleil brûlant ; que nos chants et nos rires joyeux le soir autour du feu sont littéralement absorbés par la nuit sombre et impénétrable. Voici ce qui pour moi constitua la clé d’un tel séjour : j’ai retenu la notion de dépouillement. Le désert est absence, vide, désolation, espace pauvre et menaçant. Oui c’est vrai en partie, mais pas seulement. Ce « désempli » n’est pas néant, il laisse place à beaucoup d’autres sensations, émotions, pensées, qui justement apparaissent plus rarement dans nos sociétés occidentales de confort et d’abondance.”
“Je suis arrivé chargé d’un vaste panel de représentations, de certitudes, et aussi d’interrogations, de doutes, de craintes…Et puis le temps d’une expérience, qu’il reste à vivre pour comprendre, le désert a tout effacé de ces tourments. Ou plutôt – je ne m’en suis rendu compte qu’au terme de ce séjour magique – le désert m’a en quelque sorte prestidigité. En un tournemain, il m’a d’abord lestement débarrassé de mes tracas de pacotille superflus. Puis il m’a ceint du chèche de la ressource inépuisable, de l’adaptation et de la débrouillardise face aux événements imprévus. De retour au pays où coulent les rivières et verdissent les collines, je mesure à peine que le désert magicien a su m’apprivoiser et me faire découvrir la profondeur de l’amitié Bien au-delà du regard. Et comme l’aviateur de Saint-Exupéry en panne au désert, a su réparer et repartir après avoir rencontré le Petit Prince, je lui confierai le mot de la fin avant de vous quitter et vous inviter à Oser le Désert. On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux.”